Le temps d’une soirée Chromatique ouvre ses portes aux musiciens de l’atelier des artistes en exil qui font la part belle à l’expérimentation, à la transe et aux sons lancinants en guise de rituels contemporains.

• 20h30 – Dabké, Basem Al-Ashkar
Synthèse folklorique, la composition repose sur l’interconnexion et le dialogue entre différents genres (folklore et forme musicale sacrée) et traditions culturelles. Elle reprend la forme du dhikr soufi dans son interprétation turque. Pratique sacrée islamique, le dhikr consiste en la prononciation répétée d’une formule de prière en combinaison avec des mouvements de danse rythmés. Ici le compositeur le transpose en danse séculaire, où les récitatifs sont progressivement rejoints par des motifs empruntés aux danses de la côte Est de la Méditerranée (Palestine, Liban, Syrie). La polyphonie, qui introduit un état de transe (tarab), se développe en paysage sonore holistique, où retentissent les improvisations des solistes (oud et alto). Les solistes improvisent à tour de rôle, parfois se rencontrent et créent un motif général.

Basem Al Ashkar (Palestine / Russie) – oud, quinton, ordinateur ; Karam Alzouhir (Syrie) – alto.

• 21h30 – Maria Teriaeva (Russie)
La compositriceutilise le synthétiseur modulaire comme base de sa musique, en le combinant avec des instruments acoustiques et des voix. Son instrument de prédilection est le Music Easel, un synthétiseur modulaire créé par Don Buchla en 1972, destiné aux performances de musique électronique qui fonctionne également comme un studio de musique portable.

➝ 6€ / 8€ / 10€