vendredi 18 novembre

Montévidéo, 3 imp. Montevideo, 13006 Marseille

19h

lecture de poésie

Poésie en exil n°1

ven 18 nov, 19h – lecture de poésie

Après 2 semaines de dialogue, de composition et de traduction, deux poètes en exil nous livre leurs écrits le temps d’une lecture à plusieurs voix. Ce rendez-vous inaugure un cycle d’échange avec le Centre international de la poésie de Marseille autour de la poésie en exil et sa traduction.

Poésie en exil n°1
Mostafa Hazara (Afghanistan) & Pavel Arsenev (Russie) ;

Traduit du dari par Nafissa Tourneux-Sikandari et du russe par Maëlle Nagot – traduction en partenariat avec le CIPM


Mostafa Hazara

Né en 1989 dans la région de Behsoud en Afghanistan, Mostafa Hazara passe son enfance en Iran où ses parents ont demandé l’asile. De retour en Afghanistan en 2005, après le départ des Talibans, il étudie les sciences politiques. Membre de l’association Pen et de l’Afghan Writers Union, il dirige l’Afghan Cultural Foundation. Il s’affirme comme un poète anti-guerre, un poète du Pole-e-sokh (un quartier de l’Ouest de Kaboul) avec trois recueils de poèmes publiés et quatre autres prêts à l’être. Il est journaliste pour la presse écrite et la télévision et organise des festivals (de poésie contemporaine, de poésie pour la jeunesse, Dix ans de fictions en Afghanistan). Il se réfugie en France après le retour des Talibans en août 2021.

Pavel Arsenev
Né en 1986 à Leningrad, URSS, Pavel Arsenev est poète et théoricien. Il travaille sur la matérialisation et les aspects graphiques des textes poétiques. En 2012, il est lauréat du prix Andreï Bely des littéraires indépendants dans la catégorie « projets littéraires ». Il reçoit pour l’année 2013-2014 une bourse d’excellence du gouvernement suisse et le prix de la galerie Anna Nova pour jeunes artistes en 2015. Jusqu’en 2022, il a été rédacteur en chef du magazine de critique littéraire Translit dont il lance la version anglaise pour faciliter l’accès à la poésie engagée russe et ukrainienne. Ses poèmes sont traduits dans de nombreuses langues et il a participé à plusieurs manifestations culturelles internationales. Il mène plusieurs actions de protestation, son arrestation en 2013 le pousse à immigrer. Il est membre de l’atelier des artistes en exil depuis mars 2022.

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