Suite au mouvement de grève du 18 octobre, nous vous informons qu’il n’y aura pas de problème de transport pour se rendre à la Dynamo (ou en revenir).

spectacle musical, Sony, la bombe à hydrogène, Chériff Bakala

Le projet tend à rendre la vie d’une rue à Brazzaville et la qualité de son ambiance sonore, à la fois bruyante et feutrée. L’action s’ancre dans un débit de boisson, autrement dit nganda, qui s’organise à l’intérieur des parcelles, dans les cours des maisons. On y discute de tout et de rien, les conversations s’entrecoupent, restent suspendues et reprennent au hasard d’un incident. Barman, consommateurs, serveurs, musiciens : la parole circule, s’inspirant de faits réels pour raconter le monde autour de la figure principale d’un client. Les textes de Sony Labou Tansi se mélangent à des reprises de Franklin Boukaka, chanteur brazzavillois assassiné en 1972, ou de Joseph Kabasele.

d’après Sony Labou Tansi, Chériff Bakala (R Congo) – voix, Anane Horueau (France) – voix, Fred Costa (France) –
saxophones, Vladimir Kudryavtsev (Russie) – contrebasse, Zing Kayolo Kipulu (RD Congo) – guitare électrique, Bambi Fabe Beaurel (R Congo) – batterie

avec le soutien du fonds de dotation Porosus, du fonds de dotation Marie-Thérèse Allier pour l’art contemporain, de la Chartreuse de Villeneuve-lez Avignon – Centre national des écritures du spectacle, Centre international des musiques nomades.

concert fusion congolaise, Mijo Capitaine

Après avoir joué sur les plus grandes scènes de Paris et à l’international avec des noms comme Fally
Ipupa, Azaya et Jean Goubald, le virtuose Mijosé Mpuisani regroupe ses 3 fidèles musiciens pour
raconter son histoire. Au piano, chant et vocoder, il présente des chansons inspirées par les hauts et les bas de sa vie. Ses compositions vont de l’afro jazz et solos de vocoder à la rumba dansante et festive, en gardant toujours ses influences dans la musique classique et le RnB.

Mijose Mpuisani (RD Congo) – piano, synthés & chant, Doudou (France) – batterie, Cédric Mukuna (RD Congo) – basse, Béranger Boubande (RD Congo) – guitare électrique

performance anti-guerre

Deux frères se livrent un corps à corps, entre amitié et animosité.

avec Yannos Majestikos (RC Congo) et Tikson Mbuyi

 

Chériff Bakala

Né en 1985 à Kingoue en République du Congo, Chériff Bakala, de son vrai nom Martin Net Bakala, est auteur, slameur, acteur et chanteur. Il se lance dans la musique, prend goût au théâtre et s’intéresse à la danse. Il crée des spectacles musicaux « documentaires » : Martin Luther King, apôtre de
la non-violence (2012), Sony la bombe à hydrogène d’après Sony Labou Tansi (2015) et Viva Mande-
la (2017). Il a fait partie des groupes de musique Légitime brigade (hip-hop) et FB Stars (folksong). Contraint de fuir son pays, il réside en France depuis 2019 et devient membre de l’atelier des artistes en exil. Il anime des ateliers de slam et crée en 2021 avec Rusan Filiztek une version musicale du Giaour de Lord Byron pour le musée national Eugène- Delacroix. Il est en résidence depuis janvier 2022 à l’École nationale supérieure de Dijon dans le cadre du programme Pause du Collège de France.

Mijo Capitaine

Né en 1984 à Kinshasa, en RD Congo, Mijose Mpuisani est pianiste de jazz, funk, afrobeat et mu- sique traditionnelle congolaise. Diplômé de l’Ins- titut national des arts de Kinshasa (mention piano classique), il suit des formations en harmonisation à Kinshasa. Il accompagne des artistes congolais (Azaya, Jean Goubald) et joue aux côtés de Fally Ipupa au Stade de France, à l’Olympia, au Zénith de Paris ainsi qu’au Nigéria lors du festival MTV (Lagos) et en Côte d’Ivoire au Palais des Congrès (Abidjan). Arrivé en France en 2018, il est membre de l’atelier des artistes en exil au sein duquel il se produit en concert notamment avec la formation ouighoure Nassima & Azamat.

Yannos Majestikos

Né en 1988 à Kinshasa en RD Congo, Yannos Majestikos est plasticien et performeur. Diplômé en architecture intérieure des Beaux-Arts de Kinshasa, il crée dessins et sculptures, fonde le collectif Sakana Na Art, signe des performances engagées dans l’espace public dès 2012 (Super Ekolo), participe à des expositions et à des films (Système K de Renaud Barret). Lauréat 2018 du Visa pour la création de l’Institut français, résident à la Cité internationale des arts, il s’installe en France et devient membre de l’atelier des artistes en exil. Il participe à l’exposition « Kinshasa chroniques » au Musée international
des arts modestes (MIAM) à Sète avec Sapekologie Téléportation, se produit à Paris, Lille, Tourcoing, Marseille, en Belgique et en Espagne. Il crée la per- formance Tala Lelo aux Subsistances à Lyon en 2019, reprise au Palais de la Porte Dorée. En 2021-2022, il est en résidence à l’École supérieure d’art Annecy Alpes et l’École nationale supérieure des arts déco- ratifs de Paris dans le cadre du programme Pause du Collège de France.

Tickson Mbuyi

Né en 1988 à Mbujimayi en RD Congo, Tickson Mbuyi est performeur et plasticien. Diplômé en céramique des Beaux-Arts de Kinshasa, il crée des masques entre autres sculptures et des costumes, signe des performances engagées dans l’espace public, participe à des événements internationaux (les rencontres Kin’Act de Kinshasa, le Oops Festival de Brighton, le YUP Festival en Allemagne et la Biennale de sculpture de Ouagadougou BISO), à des clips et
à des films (Système K de Renaud Baret, Faire-part de Anne Reijniers, Nizar Saleh, Paul Shemisi, Rob Jacobs). Lauréat 2020 du Visa pour la création de l’Institut français, résident à la Cité internationale des arts, il s’installe en France et devient membre de l’atelier des artistes en exil. En 2021-2022, il est en résidence à l’École supérieure d’art et de design de Reims dans le cadre du programme Pause du Collège de France, ainsi qu’à la Fileuse. Il performe notamment lors du festival Clignancourt danse, la Guingette contre-attaque du CDN de Besançon.